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Démontage et rénovation du chassis


 
Démontage des trains roulants
 
 
 
 
 
 Demi-train avant droit. Beurk. Cinquante ans de graisse accumulée et solidifiée.
On devine le graisseur de rotule supérieure au centre.
 
 

 
 Après démontage des tambours, les freins avec un cylindre par mâchoire.
Tout est à changer bien sûr.
 
 

 

 
Les axes et tirants des bras inférieurs. Les silent-blocs sont visibles en
bout des tirants.
 
 
 
 

 
Le châssis nu. On peut enfin faire un diagnostic complet qui va
malheureusement se révéler édifiant... Les restes des briques de
construction de l'atelier se révèlent bien pratiques pour soutenir
la pièce bien lourde.
 
 
 
Traitement des parties endommagées ou corrodées 
 
 
C'est ici que se pose la question de remplacer ou pas ce châssis par un neuf. Des châssis
de ce type sont en effet reconstruits et disponibles chez quelques fournisseurs.
Bien sûr, c'est cher mais c'est plus simple. Le parti est quand même pris de
garder le châssis d'origine en reconstruisant les parties abimées.
 
 
 
 
Aie !! Après avoir dessoudé les diverses renforts, l'étendue des dégâts au niveau de la
traverse intermédiaire...
 
 
 
 
 
 
Après avoir retiré les renforts étalés sur cette photo, quelle surprise :
une lame de tondeuse (au centre) !! Sacrés bricoleurs quand même.
 
 
 
 
 
 

Après sablage partiel. Les parties traitées sont aussitôt couvertes avec
un apprêt primaire phosphatant.


 
Traitement des parties endommagées ou corrodées :
reconstruction de la traverse intermédiaire

 
 
 

 
Des coupes propres sont opérées et la tôle avant est formée puis ajustée. Notez également
que les restes du passage cylindrique (passage de l'échappement à travers la traverse)
ont été enlevés et un nouveau cylindre formé est présenté.
 
 
 
 

 
Détails vu de l'arrière. Heureusement, ce qui reste de la traverse est en bon état de conservation. 
 
 
 
 
 


 La traverse reconstruite et apprêtée. Ouf, le châssis est sauvé ! Il reste quand même
  un gros chantier pour compléter cette restauration, d'autres parties ayant été
fortement corrodées, voire percées par endroits.
 
 
 
 Restauration  de la partie avant du châssis
 
 
 

Mauvaise surprise à l'avant. Vue après découpe des parties abimées, l'eau
ayant du s'infiltrer et stagner dans les parties basses de ces
compartiments (le châssis est retourné)  
 
 
 
 
 
 

 
Après sablage, les cloisons et la partie haute sont en bon état.
Notez l'épaisseur des tôles qui permet au châssis de rester rigide
malgré ces atteintes.
 
 
 
 

 
 Les deux longerons avant débarrassés des parties corrodées, après
sablage et protection au primaire phosphatant. Heureusement
les fixations des demi-trains roulants n'ont pas été touchées.
Les quatre orifices de passage de la boulonnerie sur chacun des
longerons sont bien visible. Pas d'inquiétude sur une atteinte
possible à la géométrie du train avant qui reste donc intacte.
 
 
 
 
 
 
Le compartiment central (renfort) est reconstruit sur les deux longerons ainsi que
les deux cloisons intérieures. La soudure est réalisée avec un puissant
poste électrique classique.




 
 
Détail de la paroi du longeron reconstruite du coté intérieur.
 
 
 
 
 
 
On termine en ajustant la tôle externe pour fermer le longeron. Appréciez
la précision d'ajustage nécessaire pour une soudure robuste.
 
 
 
 
 
 
Après ébarbage et meulage des soudures bord à bord. Encore une fois,
heureusement que la tôle est très épaisse ! 






Vue de la paroi intérieure après traitement au primaire.



 

Résultat final. Rien à dire. C'est nickel !
 
 
 
 
 

 

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